Afficher Masquer la table des matières
Une théorie du complot selon laquelle la Première Dame serait un homme transgenre a envahi le web. L’épouse du président Emmanuel Macron a réagi aux fausses rumeurs transphobes lors d’une interview sur RTL, vendredi 14 janvier.
Les réseaux sociaux ont été frappés par des infox à la mi-décembre mettant en doute l’identité de la Première Dame. Certains critiques se sont également amusés à soupçonner qu’elle était à l’origine un homme appelé Jean-Michel Trogneux, qui avait changé de sexe et de nom. Depuis plusieurs jours, l’hashtag #JeanMichelTrogneux était en vogue sur Internet.
Voir cette publication sur Instagram
Brigitte Macron brise le silence
Il s’agit d’une théorie transphobe qui trouve son origine dans un article publié dans le magazine d’extrême droite Faits et Documents en septembre. Comme le rapporte le service Check News de Libération, l’auteur, Natacha Rey, qui se dit journaliste, aurait nourri une « haine » à l’égard du président et de son épouse à travers ses publications sur le réseau Facebook.
« Au début, j’ai regardé ça de loin. J’en entendais parler, mais bon… » C’est avec ces propos que Brigitte Macron commence à s’expliquer sur les rumeurs transphobes. Elle poursuit son argumentaire ; « et puis à un moment donné, je me suis rendu compte qu’ils étaient en train de bouleverser ma généalogie. C’est-à-dire qu’ils avaient changé mon arbre généalogique. »
Pour relativiser les choses et contrecarrer les théories du complot, Brigitte Macron remet les pendules à l’heure. » Les trois quarts de la famille, c’était bien puis d’un seul coup, on arrive à mon frère et je suis mon frère. On touche à la généalogie de mes parents, et là, c’est impossible », a déclaré l’épouse d’Emmanuel Macron au micro de RTL.
Voir cette publication sur Instagram
Brigitte Macron va intenter un procès
L’affaire ne s’arrête pas là. Les procédures judiciaires pouvant être longues, Brigitte Macron n’a pas attendu la justice pour prendre le taureau par les cornes.
En réponse au cyberharcèlement dont elle fait l’objet depuis le début du quinquennat de son mari, Brigitte Macron a décidé de se défendre contre les rumeurs la concernant.
Comme elle l’a expliqué à Alba Ventura sur RTL vendredi 14 janvier, elle a fait retirer tous les contenus.
Avec l’aide d’un avocat spécialisé dans le harcèlement en ligne, il lui a fallu cinq jours et demi pour supprimer le contenu transphobe de ses réseaux sociaux. « J’ai mis 5 jours et demi pour faire tout supprimer, avec un avocat qui est rompu à l’exercice », a-t-elle déclaré.
Pour Brigitte Macron, ce sont des « femmes » qui ont répandu ces rumeurs sur les réseaux sociaux, « des émetteurs qui me poursuivent depuis longtemps », et elle les a fait taire. Mais la First Lady, qui lutte depuis longtemps contre le harcèlement, rejette également la faute sur « ceux qui relaient et amplifient » ces commentaires.
Mais ce n’est pas tout. L’épouse du président a également confirmé qu’elle allait porter plainte, bien que la procédure pour ce type d’affaires soit longue. « Il faut les captures d’écran, l’intégralité des propos rapportés, c’est un peu long. Il y a ceux qui émettent, ceux qui relaient, ceux qui hébergent, il faut ratisser large », a-t-elle déclaré. Brigitte Macron ne compte pas laisser passer cette vague de rumeurs.