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Elle était invitée le mardi 11 janvier 2022. Ce fut également l’occasion pour l’actrice de parler de son père. Le célèbre professeur Choron. Elle a eu la possibilité de défendre l’humour comme le meilleur allié contre vents et marées.
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En couple ou célibataire : Michèle Bernier nous situe
Cette année commence bien pour Michel Bernier. Le futur « Demain nous appartient » a été promu par Quotidien ce mardi 11 janvier 2022. Au programme de cette nouvelle émission, un sujet qui devrait en parler à beaucoup : la vie amoureuse d’une sexagénaire. 65 ans, c’est ce qu’elle a déjà confié à France Inter.
« L’âge, c’est celui que les autres vous donnent. Moi j’ai 65 ans aujourd’hui, mais j’ai l’impression que je ne les ai pas, à part deux-trois trucs que je ne peux plus faire, mais ce n’est pas très grave. Ce sont les gens qui aiment vous mettre dans des cases ».
Elle déclare : « on est trop vieilles pour les parties de tennis, trop jeunes pour les parties de Scrabble, trop vieilles pour les discothèques, trop jeunes pour les thés dansants, trop vieilles pour acheter un appartement à crédit et trop jeunes pour vendre le sien au viager ».
Elle trouve aussi que c’est une époque « un peu bizarre pour les femmes ». Le moment est venu, dit-elle. Elle poursuit : » Les hommes ne nous regardent plus parce qu’ils préfèrent les plus jeunes. On est dans une espèce de monde un peu ouateux, où on ne sait pas ce qu’on va devenir… C’est très particulier, la soixantaine » tout en précisant « Surtout quand on est célibataire ! »., a-t-elle déclaré.
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Toujours en manque de son père
Pour Michel Bernier, l’humour est la clé d’une société plus pacifique. L’actrice, dont le père était le professeur Choron, cofondateur des journaux satiriques Charlie Hebdo et Hara-Kiri, a une philosophie de vie remarquable. Elle a longuement parlé de son père, qu’elle aime beaucoup et dont elle a hérité le sens de l’humour.
Parlant longuement de son père, l’actrice de 65 ans a déclaré qu’elle était ravie de voir une ancienne couverture du magazine qu’il a cofondé. « C’était de la déconne, l’humour noir, c’est fait pour bousculer […] Quand Hara-Kiri est arrivé, ça a bousculé beaucoup de choses, ça a ouvert beaucoup de portes », a-t-elle déclaré.
Plutôt que d’être choquée par la couverture de ce célèbre journal, dont le dernier numéro a été publié à la fin des années 1980, Michèle Bernier l’a défendue avec passion. » Il faut rire de tout ! Il n’y a aucune dictature au monde où il y a des gens qui sont drôles. Il n’y aucune dictature au monde où vous trouverez Hara-Kiri, Charlie Hebdo […] L’humour fait peur, ça fait mal, ça griffe, ça dérange et il faut que ça ait ce rôle-là pour toujours ».
Après la perte de son père en 2015, Michèle Bernier a eu du mal à remettre sa vie sur les rails. L’humoriste, qui a perdu sa mère Odile quand elle avait 29 ans, a décrit la douleur de la perte d’un deuxième parent comme « un choc psychologique fort ».
Elle a déclaré à Michel Cymes dans son émission Ça ne sortira pas d’ici qu’elle était sous le choc : « Je ne pouvais plus parler ». Elle a ensuite expliqué que « la psychologue de l’hôpital m’a dit qu’en fait, mes deux parents partaient en même temps pour moi, car c’est comme si j’avais gardé ma mère un peu avec moi et que je n’avais pas tellement supporté le fait de les avoir séparés elle et mon père ».