Insécurité chez les candidats à l’élection présidentielle, Marine Le Pen en danger !

© Source : Great Britain News

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La dernière victime en date est la candidate du Rassemblement national. Le parquet de Versailles a annoncé le 24 décembre à l’AFP qu’une plainte a été déposée contre X le jeudi pour « injure non publique » par l’officier de sécurité de la candidate.

 

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Des tags pros Zemmour sur la clôture de Marine Le Pen

Les faits remontent au jeudi 23 décembre 2021. On découvre des affichettes qui ont été collées à la clôture qui entoure le jardin de la maison de Marne Le Pen située à Celle-Saint-Cloud Yvelines. Certaines des affichettes profèrent une injure à l’égard de la candidate. Tandis que d’autres font l’apologie de l’ancien polémiste Eric Zemmour, candidat au prochain scrutin présidentiel « Z 2022. »

Après les faits, l’entourage de la candidate annonce ainsi que « Marine Le Pen a déposé plainte contre X, car des injures et des dégradations de véhicules ont été commises devant sa porte. » Dans un communiqué fourni à l’AFP, le parquet de Versailles confirme la plainte déposée contre X pour injure non publique. Il annonce également l’ouverture d’une procédure uniquement liée au chef d’injure non publique. Le parquet précise que la dégradation du domicile n’a pas été constatée.

Considérant les éléments qui caractérisent l’acte, plusieurs personnes accusent les partisans de l’ancien chroniqueur de CNews d’être les principaux responsables. Cependant, pour certains proches du Rassemblement national, la situation doit être analysée autrement.

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Certaines personnes refusent de croire que les sympathisants du candidat Zemmour seraient derrière cet acte. « Je ne peux pas croire que ce soit ses partisans… Ils n’ont aucun intérêt à faire cela », confie un soutien de la candidate du RN. Pour lui, « On marche sur des œufs prévient-il. Cela peut être des personnes qui veulent monter les camps les uns sur les autres. »

 

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La multiplication des menaces inquiète

Marine Le Pen n’est pas la seule personnalité politique à être victime des menaces et des actes de vandalisme à cette veille de la présidentielle. Du mardi au mercredi dernier, l’écologiste finaliste de la primaire d’EELV, Sandrine Rousseau a subi le même scénario.

Sur la porte d’entrée et sur la façade de son logement, des autocollants à l’effigie du candidat Eric Zemmour ont été posés. « Un pas de plus a été franchi dans la dénégation de la démocratie », dénonce Sandrine Rousseau. Toutefois, elle affirme que : « ces intimidations décuplent mon énergie à porter des discours écologistes, sociaux, féministes et antiracistes. »

Les élus parlementaires de la France insoumise n’ont pas été également épargnés par ces menaces qui se répètent quotidiennement ces derniers jours. Le député LFI Adrien Quatennens a vécu la même attaque le jour de sa permanence avec les mêmes autocollants à l’image de l’ancien polémiste.

« Derrière les images policées d’un Zemmour au coin de la cheminée, ses partisans mettent de grands pains dans la figure de militants pacifiques, menacent de mort des élus de la République, dégradent des permanences parlementaires. Chaque jour un peu plus. Stop ! », lance le parlementaire.

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