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De nombreux mois après son départ de RMC, le journaliste Jean Jacques Bourdin n’a toujours pas totalement digéré cet événement. Dans un entretien accordé au JDD, l’homme de micro revient sur cet épisode de sa carrière.
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« Une décision particulièrement injuste »
C’est le 30 juin 2020 que l’intéressé a confirmé les rumeurs de son départ. Après 19 ans de loyaux services rendus, Jean Jacques Bourdin a été contraint de quitter RMC le 10 juillet 2020. Il laisse ainsi ses auditeurs orphelins de sa voix tant affectionnée sur «’Bourdin Matinale » qu’il anime depuis 2001.
Alors qu’il échangeait avec un entrepreneur jurassien sur l’impact de la covid-19, le journaliste lâche une phrase surprise. « Moi je pars le 10 (juillet), mais avant le 10 tu nous tiens au courant. Je pars en vacances et puis tu ne me retrouveras pas à la rentrée, je te le dis tout de suite », annonce-t-il à son interlocuteur lors de leur échange.
Dans un communiqué publié à l’occasion, les dirigeants de la radio parlent d’une séparation à l’amiable. Ils louent le présentateur pour les valeurs essentielles du journalisme et l’excellence de l’information qu’il incarne.
Cependant, ces jolis mots alignés ne semblent pas flatter le natif des Colombes qui garde toujours dans un coin de sa mémoire cette éviction qui est « particulièrement injuste » pour lui. Lors de cet entretien, Jean Jacques Bourdin avoue avoir été profondément affecté par la décision. Il affirme de ne pas avoir été informé jusqu’à présent des raisons qui ont motivé son éviction.
Le compagnon d’Anne Nivat déclare qui mérite mieux que ce traitement qui lui a été infligé pour la visibilité qu’il a apportée à cette radio. « Je pense avoir très largement contribué au succès non seulement de RMC, mais également à celui de chaînes de télévision qui m’ont emboîté le pas », s’est-il vanté.
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La page est tournée, Jean Jacques brille à BFM TV
Bien qu’il garde un pincement au cœur contre les dirigeants des RMC, le journaliste affirme avoir tourné la page. « Je n’ai vécu cela ni comme une sanction ni comme un désaveu. La blessure est trop profonde oui, mais la page est tournée », a-t-il confirmé.
Après son départ, Jean-Jacques n’est d’ailleurs pas resté trop longtemps sur la touche. Il a été rapidement récupéré par BFM TV, il continue ainsi son interview politique qui a été allongé de 8 h 35 à 8 h 55.
Cela représente ainsi une nouvelle aventure pour l’homme qui a commencé sa carrière de journaliste en 1976. « J’ai donné quarante-quatre ans de ma vie à ce sacerdoce. C’est beaucoup », reconnait-il. L’homme ne compte plus revenir à RMC même si on lui remet à nouveau l’émission matinale.
Pour lui, « Il y a eu une cassure en juillet. Je n’ai plus envie de revenir sur ce passé. » Il en dit de même sur RTL, la radio au sein de laquelle il a passé 25 ans de sa vie (1976 – 2001). Son émission matinale, depuis son départ de RMC, est dirigée par Apolline de Malherbe qui était justement son joker.